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Quel crédit professionnel pour reprendre un commerce ?

Août 27, 2021 | Conseils, Prêt professionnel

Un projet de reprise ou de création d’un commerce nécessite une bonne préparation, tant sur l’évaluation de son activité que sur les axes de développement à mettre en place. Si un apport en fonds propres est nécessaire pour rassurer les établissements financiers, il faudra sans aucun doute prévoir une ou plusieurs autres sources de financement.  On estime qu’il faut un minimum de 20% d’apport pour obtenir un crédit professionnel. Ce critère va cependant évoluer suivant le contexte économique mais aussi le domaine d’activité. Découvrez notre article.

 

Acheter un fonds de commerce

 

 Acheter un commerce peut se faire dans le cadre d’une création d’activité ou de la reprise d’une activité existante. Le prêt professionnel peut permettre de financer les deux types de projets. Lorsque l’entreprise est déjà existante, il est possible de se baser sur les années d’activités précédentes. L’établissement bancaire va ainsi s’appuyer sur les bilans et les comptes de résultats. Afin d’évaluer la valeur de l’entreprise mais surtout la rentabilité qui permettra de rembourser l’emprunt. L’un des indicateurs les plus importants pour les banques est l’excédent brut d’exploitation (l’EBE)

 

Reprendre un fonds de commerce existant

En France, un peu moins de 40 000 fonds de commerce changent de main chaque année. Une transaction sur trois est réalisée en coiffure, boulangerie, débit de boisson ou restauration.

Véritable alternative à la création d’entreprise, le rachat d’un fonds de commerce permet de démarrer une activité déjà lancée.

Par définition, reprendre un fonds de commerce c’est acquérir tous les éléments corporels et incorporels permettant de réaliser une activité commerciale. Le repreneur acquiert donc la marque, l’enseigne, le nom commercial, les brevets, les aménagements ou encore, le matériel.

Plusieurs étapes sont à respecter dans le cadre d’une reprise d’un fonds de commerce. Il faut tout d’abord identifier l’entreprise à reprendre et réaliser un diagnostic de son activité (ses points faibles et ses points forts). Il faut également se projeter dans un développement de l’activité pour rassurer les prêteurs sur le remboursement de leurs dettes.

 

Financer le lancement d’une nouvelle activité

Le lancement d’une activité implique de réaliser un business plan afin d’évaluer le marché, la cible mais aussi les revenus potentiels et les charges liées au lancement de l’activité. Cette analyse va permettre de chiffrer avec précisions le besoin en financement de l’activité commerciale. Le banquier pourra ainsi être rassuré sur les compétences de l’entrepreneur mais aussi sur le remboursement du prêt professionnel.

 

Quelques conseils pour faire le bon choix

 

Pour maximiser vos chances de réussite, quelques règles sont à suivre. Pour être certain de vous concentrer uniquement sur les meilleures affaires, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel de l’immobilier spécialisé dans la transaction de fonds de commerce. Ainsi, vous profiterez de l’appui d’experts pour vous aider dans le montage du projet ou pour réaliser un audit préalable à la reprise.

Le montage financier de votre dossier doit également être réalisé avec un professionnel. Un courtier spécialisé saura vous conseiller et vous aiguiller sur certaines dépenses auxquelles vous n’aurez pas pensé. Il sera ainsi capable de vous établir un prévisionnel financier le plus réaliste possible.

 

Les solutions de financement classiques

 

Il existe différentes solutions pour mener à bien ce projet de reprise du commerce. On distingue essentiellement deux emprunts destinés aux acquéreurs : le prêt vendeur mis en place avec le cédant de l’entreprise directement et le prêt professionnel, un crédit obtenu auprès des banques. A noter que ces emprunts peuvent être cumulés avec des aides publiques (locales, régionales) mais aussi avec un prêt d’honneur. 

Vous l’aurez compris, plusieurs sources de financement sont possibles dans le cadre du rachat d’un fonds de commerce :

 

  • Les fonds propres. Il s’agit, ici, de vos capitaux de départ et les réserves et résultats non distribués, ceux que vous apportez dans le cadre de la reprise, avec vos associés. Ces fonds propres peuvent être constitués de l’épargne, d’aides à la création d’entreprise, de coup de pouce de proches, de prêts d’honneur ou encore, d’aides régionales.

 

  • Le prêt-vendeur est un crédit mis en place dans le cadre d’une reprise d’entreprise, que ce soit un commerce ou non. C’est le cédant qui accorde un prêt directement au repreneur, ces derniers vont mettre en place un contrat prévoyant les modalités de remboursement. Généralement, ce prêt s’accompagne de fonds propres de la part du repreneur, qui représentent la majeure partie du prix d’acquisition de l’entreprise. Le reste étant mis en place avec le prêt vendeur.
    Dans la pratique, il s’agit souvent d’un prêt consenti avec un repreneur connu, soit un membre de la famille, soit des salariés souhaitant reprendre l’entreprise de leur employeur.

 

  • Le contrat de développement transmission de BPI France. C’est une solution qui permet de financer l’achat de fonds de commerce et les frais d’acquisition. Ce contrat ne peut représenter au maximum que 40% des prêts mis en place.

 

  • le prêt bancaire. Le prêt professionnel est un crédit que l’acquéreur va solliciter auprès des banques, cette solution est la plus courante. Cet emprunt ne peut s’étendre sur une durée supérieure à 7 ans. Les établissements bancaires vont exiger un certain nombre de garanties sur les biens financés. Ils exigent un apport personnel de l’acquéreur en fonds propres et une garantie, soit sous forme de nantissement ou de contre-garantie d’un organisme de caution
    Il est souvent conseillé de s’attarder sur les taux mais pas seulement, il faut aussi étudier les frais de dossier, les modalités de garanties exigées par les banques, et les conditions de fonctionnement du compte. Se faire accompagner par un courtier professionnel est grandement préconisé.

 

  • Le crédit-bail. Aussi appelée « leasing », cette forme de crédit est également possible pour financer certains équipements.

 

Que ce soit dans le cadre d’une reprise ou d’un lancement d’activité, le travail de préparation en amont permet de définir l’enveloppe qui sera nécessaire au financement du prêt professionnel. Il faut donc lister tous les biens corporels et les biens incorporels. Puis déposer une demande de crédit auprès d’un professionnel en financement. Il faut savoir que la durée d’un crédit professionnel ne peut excéder 7 ans. Il faut donc que la mensualité puisse être couverte par l’activité de l’entreprise dès les premiers mois, en prenant en compte les périodes saisonnières s’il y en a.

 

 Vous souhaitez en savoir plus sur le prêt professionnel ? Découvrez nos articles.

 Il n’est pas toujours simple d’orienter des démarches de financement dans un projet de reprise d’un commerce, il faut pouvoir étudier les différentes pistes et surtout prendre la meilleure décision pour financer son acquisition.
C’est pour cette raison qu’il est indispensable de se faire accompagner dans ce projet. Notre équipe de courtiers spécialisés en crédit professionnel se tient à votre disposition pour étudier avec vous votre projet et vous proposer les meilleures solutions de financement professionnel. 

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