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Financer la transmission et le rachat d’entreprise grâce à un crédit professionnel

Juin 17, 2021 | Prêt professionnel

La reprise d’une activité peut se financer en partie avec un prêt professionnel, faire appel à un courtier dans ce type de démarche peut vous être d’une grande aide. La transmission d’entreprise peut prendre plusieurs formes, l’important est de bien évaluer sa société pour un accord valorisant autant pour le cédant que pour le repreneur. Découvrez notre article !

En quoi consiste la transmission d’entreprise ?

La transmission d’entreprise correspond à la cession par le cédant d’une entreprise. Il peut s’agir de la vente d’un fonds de commerce, de la cession de parts sociales, de droit au bail ou de pas de porte ou encore de location gérance. C’est un processus long qui demande une grande préparation et qui implique totalement les deux parties. Le cédant doit être capable de donner toutes les clés nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise et le repreneur doit prendre en compte toutes les spécificités de celle-ci.

Comment peut-on financer la reprise d’une activité ?

Plusieurs sources de financement sont utilisées pour la reprise d’une activité. Il peut s’agir d’un apport personnel, un crédit vendeur ou un crédit professionnel. 

Il existe deux types de transmission :

  • Transmission à titre gratuit : il s’agit du transfert de propriété de l’entreprise prenant la forme de donation, qui a souvent lieu dans le cercle familial. Aussi appelé une « donation-partage » si le cédant souhaite transmettre son entreprise à plusieurs personnes.

  • Transmission à titre onéreux : il s’agit de valoriser le prix de cession de l’entreprise. Le repreneur peut faire partie des collaborateurs actuels de l’entreprise mais il peut également être totalement extérieur à son activité.

Comment valoriser son entreprise ?

Il faut bien déterminer ce qui fait la valeur de l’entreprise. Les critères sont souvent différents du point de vue du cédant ou de l’acquéreur. L’acquéreur se base sur des critères futurs de rentabilité tandis que le cédant lui se base sur le passé, ce qu’il a déjà construit. La valeur ne correspond pas au prix, le prix se fixe au cours de la négociation et au terme de l’accord entre les deux parties. La négociation permettra aussi de fixer les engagements de chacun.

Dans le cadre d’une transmission d’entreprise, il existe de nombreux avantages fiscaux. Il est important de bien se renseigner auprès de professionnels spécialisés.

Quels sont les critères retenus par la banque dans le cadre d’une transmission d’entreprise ?

Il y a trois points fondamentaux que la banque va regarder de près lors de la demande de financement pour le rachat d’une entreprise :

 

•    Le profil du/des repreneur(s)

La capacité du repreneur à diriger l’entreprise est primordiale. Une activité florissante peut s’écrouler si celui-ci n’est pas à la hauteur pour gérer l’activité et animer les équipes. La banque regardera notamment son profil, ses expériences professionnels et ses motivations face au projet.


•    L’état des lieux complet et le bilan comptable de l’entreprise

Pour que la reprise d’une activité se passe au mieux et pour être certain de payer le juste prix, un diagnostic complet de l’entreprise doit être réalisé. En effet, la banque veut savoir si le prix à payer correspond à la valeur réelle de l’entreprise. Une analyse comptable permettra de mettre en avant les comptes de l’entreprise, de déceler d’éventuels problèmes et ainsi d’établir la valeur réelle de l’entreprise.

•    Le business plan du repreneur

Le business plan permet au repreneur d’évaluer les flux financiers à venir et le besoin de fond de roulement nécessaire à la continuation, voire au développement de l’activité. La banque aura ainsi une idée précise de la volonté financière du repreneur et la façon dont il compte gérer l’entreprise.

Elle va ainsi mesurer le risque en fonction du plan de développement envisagé par le repreneur. Il peut ainsi décider de développer l’activité telle qu’elle est, ou apporter de nouvelles perspectives de développement avec quelques modifications. Tout devra être justifié et étayé de façon concrète.

En général, le repreneur doit disposer au minimum de 30 % du montant total de la transaction en apport personnel afin de pouvoir prétendre à un crédit professionnel. Il est important de prendre contact en amont du projet avec un professionnel de l’immobilier et surtout d’un courtier, afin de faciliter les démarches.

Vous l’aurez compris, les établissements bancaires vont être très attentifs au dossier du repreneur. Faire appel à une équipe de courtiers à Rennes vous permet de bénéficier de l’expérience du secteur bancaire et de la connaissance des attentes des banquiers. Vous gagnerez ainsi plus de temps et cela vous permettra surtout d’éviter de commettre des impairs qui peuvent être parfois rédhibitoires. 

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